mardi 28 avril 2015

L’Iron Man de la French Tech

Le service d’information du gouvernement (SIG) a imaginé ce que pourrait être un « homme augmenté » en rassemblant toutes les innovations françaises. Iron Man n’a qu’à bien se tenir.



Ce dessin d’un « homme augmenté » avec exosquelette et cœur artificiel est garanti 100% French Tech. Source : SIG.

  • Smart Me Up analyse les visages en temps réel. Le logiciel est capable de détecter autant de caractéristiques sur un visage que pourrait le faire un humain : le genre, l’âge, le positionnement de la tête et de l’iris, ou encore les émotions.
     
  • Le casque audio 3D Sound Labs permet de percevoir le son comme dans la vraie vie, c’est-à-dire comme venant de toutes distances ou directions.
     
  • Immersis, conçu par la start-up Catopsys, est un projecteur destiné à offrir une expérience de réalité virtuelle dans le salon. Il permet de transformer une vidéo diffusée sur votre télévision en une immense image projetée à 180 ou 360 degrés.
     
  • L’exosquelette de Wandercraft est destiné aux personnes en situation de handicap qui n'ont pas d'autres solutions que de se déplacer en fauteuil roulant. Il offre la possibilité à l'utilisateur de se lever et s'asseoir, de se maintenir stable et de marcher à une vitesse normale, sans assistance ni béquilles.
     
  • La ceinture Belty, développée par Emiota, s’auto-adapte à son porteur. Durant la journée, elle s’ajuste en fonction de votre position ou de vos mouvements afin de vous offrir un confort maximal.
     
  • La montre connectée Activité Pop, développée par Withings, permet de suivre son activité au quotidien afin d’avoir une idée plus précise de son nombre de pas ou de son sommeil.
     
  • La main bionique InMoovHand, créée pour Nicolas Huchet par Gaël Langevin, est une prothèse fabriquée grâce à une impression 3D et des pièces standardisées et open source. Elle est donc accessible aux personnes à faibles ressources financières.
     
  • Le casque relaxant Melomind, créé par My Brain Tech, mesure votre activité cérébrale, générée naturellement par vos neurones. Ces données sont envoyées sur votre application mobile qui génère une musique traduisant votre état mental et vous permettant de vous relaxer de plus en plus.
     
  • Allier confort, design et technologie, telle est la mission de Glagla Shoes. Une mission remplie haut la main puisque les semelles conçues par cette entreprise permettent de calculer les distances parcourues, les calories brûlées, de se géolocaliser et… de se chauffer les pieds.
     
  • Mensia Technologies exploite les percées récentes dans la compréhension du cerveau humain en créant des dispositifs révolutionnaires pour évaluer, améliorer les capacités cognitives conscientes ou inconscientes et pour soigner certaines affections du cerveau.
     
  • Augment est une application mobile qui permet de visualiser des modèles 3D en réalité augmentée, intégrés en taille réelle dans leur environnement.
     
  • Le bracelet Novitact offre une alternative à la communication orale ou visuelle : la communication sensorielle. Ce bracelet connecté donne la possibilité d’émettre des messages par pression de boutons. Une fois reçus, ces messages sont facilement interprétables en fonction de l'intensité, de la durée, et du rythme des vibrations.
     
  • Le cœur artificiel conçu et fabriqué par la société Carmat reproduit au plus proche la forme et toutes les fonctions essentielles du cœur humain. Il a pour objectif principal d’offrir aux malades insuffisants cardiaques, non éligibles à une transplantation et ayant épuisé toutes les possibilités médicamenteuses, une solution thérapeutique fiable et innovante.
     
  • Dotés de micro-capteurs, les textiles conçus et développés par Cityzen Sciences sont capables d’effectuer le monitoring de sportifs, professionnels ou amateurs. Ils calculent la température, la fréquence cardiaque, la vitesse, la géolocalisation.
     
  • La société Hikob développe des systèmes sans câble, autonomes et faciles à déployer pour capturer des données cruciales tels l’observation et la mesure du trafic routier, les mouvements et les vibrations des structures et ouvrages d’art ou le monitoring des machines en milieu industriel.
     
  • Originaire de Bretagne, l’entreprise Optinvent conçoit les lunettes connectées ORA. Celles-ci proposent la réalité augmentée en plein champ visuel, des images numériques capables de se superposer aux images du monde réel. 

vendredi 24 avril 2015

Amazon, Booking, Axa, Coyote, Banque Pop… Ils sont déjà sur l’Apple Watch

Alors qu’Apple commercialise à partir d’aujourd’hui ses montres connectées, de nombreuses marques ont déjà sorti leur application dédiée. Tour d’horizon.


A l’évidence, l’Apple Watch ne servira pas qu’à donner l’heure. Alors que les montres connectées de la firme à la pomme arrivent ce vendredi 24 avril dans les Apple Store, les communiqués annonçant les applications dédiées se multiplient.

Le 1-Click d’Amazon sur une montre. Amazon Shopping pour Apple Watch est disponible via la dernière mise à jour de l’application pour iPhone. Vous pouvez utiliser la reconnaissance vocale pour rechercher des articles puis les acheter en un clic selon le fameux concept qui a fait la réussite du géant de l’e-commerce. Les consommateurs les plus raisonnables se contenteront d’alimenter leur liste d’envies.
 
Votre coach de conduite avec Axa. Déclinaison de l’appli iPhone, Axa Drive Coach évalue votre comportement sur la route. Elle enregistre les phases d’accélération, de freinage et les mouvements du volant. A la fin du voyage, vous obtenez un score que vous pouvez comparer avec ceux de vos  amis sur les réseaux sociaux mais aussi des conseils pour améliorer ses habitudes de conduite.

Les chefs d’entreprise ont leur banque au poignet .Déclinaison de Suite Entreprise Mobile sur tablette et smartphone, Suite Entreprise Watch de Banque Populaire permet aux entrepreneurs de consulter les relevés de compte de leur société. Chaque solde est notifié par un code couleur permettant de connaitre rapidement ses positions en fonction des lignes autorisées (créditeur, dans l’autorisation, à découvert). Ils sont aussi alertés quand de nouveaux relevés sont disponibles, et peuvent valider ou refuser les opérations à télétransmettre à la banque. « Afin de lutter contre la fraude aux virements, le pays de destination de l’opération est clairement indiqué », précise Banque Populaire.
 
Réserver votre hôtel à la dernière minute avec Booking. Booking téléporte son application de réservation d’hôtel à la dernière minute sur la montre d’Apple. Avec Booking Now, le voyageur choisit et  réserve l’hébergement le plus proche de lui via un simple glissement de doigt. Il sera ensuite guidé vers l’établissement par le module de navigation. Et pour les têtes en l’air, la montre enregistre son numéro de chambre pendant toute la durée du séjour.

La tribu des Coyote embarque sur l’Apple Watch. Fonctionnant en complément de l’application pour iPhone, la déclinaison pour Apple Watche permet d’avoir accès directement et en un coup d’œil aux fonctions essentielles d’iCoyote. A savoir les zones de danger et les zones à risque, les accidents et perturbations routières, la limitation de vitesse ainsi que la fonction « retrouver ma voiture ».



jeudi 16 avril 2015

Google sort son comparateur d’assurances auto

Aux États-Unis, le moteur de recherche met en relation les internautes et treize assureurs, prélevant au passage sa commission.



Il était attendu, ça y est, il est en ligne. Sur ce site comparateur, Google vend de l’assurance auto aux États-Unis. L’internaute n’a qu’à entrer son code postal. Il peut ensuite comparer les offres de 13 assureurs dont Mercury Insurance, The General Insurance et 21st Century Insurance puis entrer en contact téléphonique et souscrire en ligne. Bien sûr, pour cette intermédiation, Google prélève sa commission.

mardi 14 avril 2015

Sharing economy : Decathlon rend le troc permanent

Alors que son trocathlon se tenait jusqu’alors en magasin sur des périodes données, l’enseigne de sport a décidé d’en faire aussi un site web.


Le monde de la distribution se met peu à peu à la sharing economy ou économie du partage. Avec la crise et la baisse du pouvoir d’achat, les modes de consommation évoluent et les Français plébiscitent les alternatives à l’achat.

En janvier, Go Sport a ouvert un site de location de matériels entre particuliers. Tout récemment, Mr. Bricolage a lancé La Dépanne, une plateforme où les particuliers peuvent louer, acheter ou vendre des outils d’occasion – de la perceuse à l’engin de chantier – ou simplement échanger des conseils.

De son côté, Decathlon a décidé de rendre le troc permanent. Alors que son trocathlon se tenait jusqu’alors en magasin sur des périodes données, l’enseigne de sport a décidé d’en faire aussi un site web d’achat-revente de matériels sportifs.

Depuis le 2 mars dernier, trocathlon.fr est ouvert pour 100% des enseignes. Un service en ligne qui vient compléter le trocathlon, évènement qui se déroule en magasin sur des périodes données.

Mais à la différence de Mr. Bricolage qui ne souhaite pas s’immiscer dans la relation entre particuliers et se fait le plus discret possible, Decathlon est ici omniprésent. Le distributeur propose de faire gratuitement un contrôle des points de sécurité du matériel à vendre. Une fois le produit vérifié, il sera badgé par le technicien de l’atelier et apparaît par défaut en tête de liste des annonces.

Decathlon prend aussi en charge la transaction financière et donne en échange un bon d’achat du montant total,  sans prendre la moindre commission. De quoi ramener du trafic en magasin. De même, l’enseigne propose que la remise du matériel d'occasion à l'acheteur se fasse dans ses magasins un « lien neutre et spécialisé ».

La banque de demain selon la Caisse d’Epargne

Bornes et écrans tactiles, « bar à tablettes », wifi gratuit, iBeacon…. A Metz, l’Ecureuil a ouvert une agence au concept inédit, mêlant le meilleur du digital et de la relation humaine. 


A proximité immédiate du Centre Pompidou-Metz, de la gare TGV et en face du futur Palais des Congrès, la nouvelle agence de Metz de la Caisse d’Epargne se situe dans un quartier en plein renouveau. Tout comme le secteur bancaire. Sur 300 m2 et deux niveaux, cette agence Metz-Pompidou propose un concept totalement inédit, visant à offrir le meilleur du digital et de la relation humaine.

Le parcours client commence dès l’extérieur, avec un écran interactif sans contact AirXTouch, qui permet de feuilleter de manière virtuelle et inédite des campagnes publicitaires, les informations de l’agence ou du quartier, etc. L’agence expérimentera aussi prochainement la technologie iBeacon, qui permet d’entrer en relation avec les clients dès leur arrivée à proximité de l’agence via leur smartphone.


En entrant dans l’agence, une borne d’accueil tactile permet aux clients de se signaler directement auprès de leurs conseillers. Ces derniers sont alertés via un message sur leur poste de travail. Un « bar à tablettes » permet aux clients de procéder à des simulations financières, seuls ou accompagnés d’un conseiller. La presse digitale, entre autres, est également disponible. Le client peut aussi se connecter au wifi via son propre équipement, notamment lors de l’entretien avec son conseiller.

Autour d’une table surface tactile, clients et conseillers peuvent procéder à des simulations de crédits ou d’épargne. Des jeux pour enfants sont également disponibles sur cette table. Les conseillers ont aussi leurs propres tablettes permettant au client de lire son contrat et de le signer sur tablette, puis de le recevoir à son domicile sous format numérique.

A l’étage, l’agence comprend aussi un salon VIP pour les clients gestion privée, professions libérales et entreprises. En matière de libre-service, une borne de dépôt de chèque digitale avec scanner permet la remise de chèque de manière rapide et sûre. Un GAB (Guichet automatique de banque), totalement tactile, est disponible 24/24.





vendredi 10 avril 2015

Allianz se téléporte sur l’Apple Watch

L’assureur proposera, dès le 24 avril, une version de son application Mon Allianz mobile pour la montre connectée d’Apple.


Allianz continue sa digitalisation. Après avoir placé des détecteurs de fumée Nest chez les particuliers qui ont souscrit une assurance habitation et proposé des cours de conduite connectée avec TomTom, l’assureur s’attaque à l’Apple Watch. Dès le 24 avril, il proposera une version de Mon Allianz mobile dédiée à la montre connectée d’Apple.

Ses assurés pourront être prévenus de leurs remboursements de santé, suivre l’avancement de leur indemnisation suite à une déclaration de sinistre, consulter les gestes à suivre en cas d’urgence, localiser les professionnels de santé partenaires. Cette appli est complémentaire de son appli pour smartphones, Mon Allianz mobile, dont la nouvelle version est disponible depuis le 26 mars.



mercredi 8 avril 2015

Pôle emploi se met aux MOOCs

Rédiger un CV, réussir un entretien d’embauche, construire son projet professionnel…. Pôle emploi lance une série de quatre cours en ligne ouverts à tous.



Et une brique digitale de plus. Depuis trois ans, Pôle emploi multiplie les initiatives dans le numérique. Sur son portail pole-emploi.fr, l’agence publique propose deux fois plus d’offres en agrégeant les annonces de 56 job boards partenaires. Elle propose aussi un accompagnement « 100% web » aux demandeurs d’emploi volontaires. Enfin, elle lancera son Emploi Store en juin.

Ce 7 avril, Pôle emploi a ouvert les inscriptions à ces « MOOCs pour l’emploi ». Des cours en ligne viennent compléter l’accompagnement des conseillers en agences et des informations déjà en ligne. Créés et animés par des experts de Pôle emploi et des entreprises partenaires, ces MOOCs peuvent être suivis par n’importe qui pendant un mois, à raison de 2 à 3 heures par semaine, indépendamment les uns des autres.

- Construire son projet professionnel (du 20 avril au 18 mai 2015)
Comment identifier les exigences d’une profession telle que la formation adaptée, les compétences attendues ou l’expérience nécessaire ? C’est tout l’objet de ce MOOC qui aide le candidat à définir son projet professionnel tout en tenant compte de ses compétences, centres d’intérêts et évolutions du marché.
Formateur : Fabien Beltrame, responsable du département Orientation professionnelle et formation de Pôle emploi
Intervenants : Thierry Roger, directeur de l’Espace Emploi Carrefour France, et Laure Bucas, responsable recrutement et mobilité interne de France Loisirs
Inscriptions ouvertes dès le 7 avril

- Organiser sa recherche d’emploi, trouver et sélectionner les offres (du 27 avril au 25 mai 2015)
Comment s’organiser lorsque l’on recherche un emploi ? Ce MOOC apporte la méthodologie adéquate pour optimiser sa recherche d’emploi, adopter les bonnes habitudes et choisir les outils adaptés.
Formateur : Thomas Kleitz, conseiller Pôle emploi 100% Web, référent sur l’organisation de la recherche d’emploi
Inscriptions ouvertes dès le 7 avril

- Réussir son CV et sa lettre de candidature (du 4 mai au 1er juin 2015)
Comment rédiger un CV et une lettre de motivation adaptés à un poste ? Un MOOC pour mieux comprendre les attentes d’un employeur et ainsi, personnaliser sa candidature.
Formateurs : Cecilia Cespedes, Céline Segaut et Laurence Maire, conseillères Pôle emploi
Intervenants : Laure Bucas, responsable recrutement et mobilité interne de France Loisirs
Inscriptions ouvertes dès le 13 avril

- Réussir l’entretien d’embauche et relancer l’employeur (du 11 mai au 8 juin 2015)
La préparation à un entretien d’embauche est incontournable. Savoir se présenter, argumenter, identifier les compétences à valoriser en fonction du poste... telles sont les thématiques abordées pour ce quatrième MOOC.
Formateurs : Céline et Béatriz, conseillères Pôle emploi
Intervenants : Anne-Laure Bichet, responsable emploi, formation et gestion des compétences à Pomme de Pain,  Valérie Magne, chargée du recrutement à Pomme de Pain,  Christine Salaün, coach en communication et mécénat.
Inscriptions ouvertes dès le 20 avril

Aviva propose une assurance auto en ligne sans court-circuiter l’assureur

L’assureur britannique lance e-Auto en France. Une offre qui permet de souscrire une assurance sur internet tout en bénéficiant des conseils d’un agent général.


Concilier les atouts d’un réseau physique et les avantages d’internet. C’est le pari d’Aviva qui lance e-Auto afin de répondre à la demande d’internautes souhaitant bénéficiant d’une offre de contrat auto compétitive et des conseils personnalisés d’un agent général.

L’assuré a accès à deux formules de base, tiers et tous risques, pour lesquelles il peut souscrire directement en ligne. Pour ce faire, il signe électroniquement son contrat et se voit délivrer une garantie temporaire d’un mois, le temps pour lui de transmettre les pièces justificatives. Au passage, Aviva a réduit le temps pour remplir le devis en ligne qui passe à une page contre trois auparavant.

L’originalité d’e-Auto, c’est que l’agent général reste au centre de la relation client. Pour obtenir son tarif, l’internaute doit au préalable sélectionner un agent général à proximité de son lieu d’habitation. C’est également à l’assureur sélectionné de valider définitivement le contrat qui est alors automatiquement prolongé pour une durée de 11 mois jusqu’à sa date d’échéance.

« Au moment où près de deux tiers des internautes consultent Internet avant de souscrire une assurance automobile, le projet e-Auto vise à répondre à leurs besoins en mettant à leur disposition une offre de qualité au meilleur prix, tout en bénéficiant des conseils d’un agent général », résume Claude Zaouati, directeur général d’Aviva Assurances.

mardi 7 avril 2015

La Banque Pop se lance dans le crowdfunding

La banque mutualiste s’apprête à ouvrir une plateforme de financement participatif à destination des PME et des startups du Grand Ouest.


Même si le site n’est pas encore ouvert, on connaît son nom : Proximea. Proximea, comme proximité. De fait, cette nouvelle plateforme de crowdfunding s’adressera exclusivement aux porteurs de projets et aux investisseurs de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Vendée, Morbihan et du Finistère. 

Autre originalité, le projet est porté par des banques dites traditionnelles. En l’occurrence, la Banque Populaire Atlantique en partenariat avec le Crédit Maritime Atlantique, autre filiale du groupe BPCE.

L’objectif, lui, est classique. Il s’agit d’offrir une alternative au circuit bancaire, certains projets de création d’entreprise atypiques peinant à trouver des financements en agences. Tous les entrepreneurs de la zone concernée ayant besoin d’une levée de fonds comprise entre 150 000 et 1 million d’euros peuvent ainsi contacter l’équipe de Proximea.

Raisonnable, Proximea ambitionne de mener à bien cette année trois dossiers pour un montant global de 1,5 million d’euros. La plateforme s’engage à ne présenter aux particuliers qui se sentiraient l’âme de business angels « que des dossiers passés au crible ». « Nous souhaitons participer à la montée en puissance de projets prometteurs dans des domaines variés comme par exemple ceux du transport, de l’énergie, de la santé, de l’immobilier et même du vin, sans oublier les projets du littoral », avance Ulric Le Grand, son dirigeant.

Question vin justement, le communiqué de presse cite, en exemple, 10-Vins. Cette startup nantaise a pu lancer la D-Vine, un dispositif innovant de dégustation de vin, grâce à une campagne de dons réussie sur le réseau de financement participatif Ulule. Sorte de sommelier 2.0, la D-Vine permet de servir des flacons de 10cl dans des conditions parfaites de température et de carafage, en un temps très court. L’appareil s’adapte au vin sélectionné grâce à la puce RFID placée sur le flacon.





Les 3 atouts du crowdfunding

1. Indépendance vis-à-vis des process bancaires
Pas toujours simple d’obtenir un prêt bancaire pour lancer un service ou produit innovant. Avec un financement participatif, l’entrepreneur se trouve face à des investisseurs naturellement sensibles aux idées nouvelles.

2. Recommandation et notoriété
Bien orchestrée, une campagne de crowdfunding – notamment avec l’aide des réseaux sociaux – s’apparente à une véritable campagne de communication d’envergure. De plus, la viralité d’un projet audacieux permet de mobiliser ou de fédérer une communauté bien plus efficacement et rapidement que par le biais d’une démarche de prospection classique.

3. Test grandeur nature
« Like » et commentaires sur les réseaux sociaux, partage des contenus rich média, relais sur les blogs, forums… Autant d’occasions de jauger la popularité d’une idée, d’un projet, ou de se nourrir des suggestions constructives de la communauté.

lundi 6 avril 2015

My tailor is digital

Déjà présents dans les centres commerciaux américains, les scanners corporels prennent vos mensurations en un rien de temps afin de vous proposer des vêtements sur-mesure.

Même le métier de tailleur est menacé par le numérique. Aux Etats-Unis, les scanners corporels remplacent les traditionnelles cabines d’essayage dans les malls. A l’image des scanners utilisés dans les aéroports, les caméras de ces "intellifit virtual fitting rooms" vont prendre vos mensurations sous toutes les coutures, des pieds à la tête, en quelques secondes.

Plus de besoin de faire des allers-retours entre les rayons et la cabine d’essayage, vous savez si allez rentrer dans ce jeans regular fit taille 42. Partenaire de marques comme Gap ou Banana Republic, Me-Ality compte disséminer ses cabines sur tout le territoire.

En France, on en est encore au stade artisanal. A Paris, Les Nouveaux Ateliers proposent la mesure 3D pour confectionner des costumes et des chemises sur-mesure pour hommes. Basée à Aix-en-Provence, My Tailor is Free se targue de proposer grâce à cette technologie du sur-mesure au prix du prêt-à-porter.

Connue pour ses imprimantes 3D, la société française Matrix 3D Printer a lancé « le premier scanner mobile ». Elle destine son Body Scanner à cette confection de vêtements sur mesure, sans que la personne ait besoin de se déplacer, mais aussi au domaine de la mode. « Les mannequins, en plus de leur " book " classique, vont pouvoir envoyer, pour leur casting, leur avatar en 3D.

D’autres usages sont envisagés. Dans le milieu paramédical, les kinés pourront se servir du Body Scanner pour scanner leurs patients ayants des problèmes de dos « afin d'analyser la source du problème et en suivre l'évolution ». Il peut également servir dans le domaine de la chirurgie reconstructrice (mammaire, reconstruction faciale…).

Les salles de sport offriront un meilleur coaching à leurs abonnés en les aidant à suivre visuellement la perte de graisse, la prise de muscle, la modification de la silhouette. Un avatar 3D peut aussi être intégré dans un jeu vidéo pour que le joueur devienne un personnage à part entière.

Commercialisé 9500 euros HT pour le kit complet (scanner, plateau rotatif, ordinateur et clavier), le système présente l’avantage de pourvoir « imprimer » le scan corporel. Un centre commercial, une boutique de produits bruns peut ainsi proposer à leurs clients de repartir avec leur statuette, à raison de 50 à 150 euros le « mini-moi ».



vendredi 3 avril 2015

Les 23 premières applications professionnelles de l’accord IBM-Apple

Huit mois après l’alliance historique entre IBM et Apple, une vingtaine de solutions professionnelles sur la centaine qui doivent être portées sur iPad et iPhone.

On en sait un peu plus sur le programme IBM MobileFirst for iOS apps qui vise à porter des solutions professionnelles sur l’environnement iOS. Huit mois après l’accord IBM-Apple, une vingtaine d’applis ont été dévoilées sur la centaine prévue. De la santé à la banque en passant par les télécoms, le commerce ou les transports, un grand nombre d’activités sont concernées. Morceaux choisis.

A l’hôpital. L’appli Hospital RN donne au personnel soignant accès aux dossiers patients en situation de mobilité. Notifications, alertes des malades, listes de tâches prioritaires… Les infirmières ont tout sur leur iPhone. Les lits des malades sont localisés sur une carte grâce aux balises iBeacon.

A la banque. Advisor Alerts sur iPhone et iPad s’adresse aux
gestionnaires de patrimoine. En un tableau de bord synthétique, ils prennent connaissance des nouvelles de la Bourse, des dernières transactions effectuées par leurs clients, de leur niveau satisfaction…. afin de prendre les décisions rapides qui s’imposent en fonction des conditions du marché.

Dans l’avion. Avec Passenger+, hôtesses et stewards disposent sur leur iPad d’informations clés sur leurs passagers. Ils peuvent identifier les voyageurs VIP mais aussi ceux qui risquent de manquer leur correspondance. Le personnel de bord peut alors envoyer aux passagers par e-mail une carte d’embarquement pour un autre vol.
 
En boutique. Avec Pick & Pack, les vendeurs sont informés en temps réel de l'emplacement et de la disponibilité des produits sur leur iPhone. Les produits sont localisés sur une carte grâce la technologie iBeacon.

En cas de sinistre. Depuis l’appli Risk Inspect sur iPad, les inspecteurs peuvent prendre des photos et des vidéos d’une zone sinistrée. Elle leur fournit aussi des données environnementales ou des statistiques sur la criminalité dans tel ou tel quartier.
  
Pour la maintenance. Expert Tech fournit au technicien de maintenance
l’information utile pour son intervention. Il choisit un véhicule de service parmi la flotte d’entreprise. En route, une carte et des données sur la circulation les aident à arriver à destination plus rapidement. Sur place, il a accès aux caractéristiques techniques du matériel défectueux et des didacticiels vidéo. L’agent peut aussi interroger un expert via FaceTime.

Sur la scène du crime. Avec Incident Aware, les policiers sur la scène d’un incident peuvent transmettre à leurs collègues du commissariat un flux vidéo en temps réel sur leur iPhone, des données cartographiques GPS précises, la localisation des personnes impliquées. 


mercredi 1 avril 2015

Jobijoba ou le big data au service de l’emploi

L’agrégateur d’offres d’emploi a mis au point un algorithme permettant d’extraire automatiquement les compétences d’un candidat et de le guider vers un emploi auquel il n’aurait pas spontanément postulé.


On connaît le paradoxe. Alors que la France connaît trois millions et demi de demandeurs d’emploi, plus de 460 000 offres d’emploi seraient non pourvues. La faute à qui ? A quoi ? A ces recruteurs qui recherchent le mouton à 5 pattes ou embauchent toujours les mêmes clones. Aux candidats trop frileux pour postuler en dehors de leur métier d’origine ?

Le big data pourrait briser ce cercle vicieux en réalisant enfin le « matching » tant espéré entre compétences explicites ou implicites des candidats et besoins plus ou moins bien exprimés par les employeurs. C’est le pari de Jobijoba, agrégateur d’offres d’emploi de près 400 jobs boards. Le site lance son Conseiller emploi virtuel en s’appuyant sur les données accumulées depuis quelque 8 ans d’existence.

Ce conseiller va analyser le CV uploadé par le postulant mais aussi ses profils sociaux (Facebook, Twitter, Google+), son éventuelle lettre de motivation, sa navigation sur le site. A partir des lieux où il a étudié et exercé ses métiers, des expériences qu’il a engrangées, l’algorithme va en déduire des compétences, des affinités et les confronter aux réalités au marché du travail.

L’objectif du Conseiller emploi virtuel étant d’ouvrir l’horizon de recherche en suggérant aux candidats des emplois et des secteurs auxquels ils n’auraient pas forcément pensé mais pour lesquels ils ont les compétences requises.

Une secrétaire qui maîtrise des notions de compatibilité et Excel pourrait candidater à des postes de secrétaire comptable, d’assistante de direction, de gestionnaire de paye. Vous êtes journaliste web ? Pourquoi ne pas répondre à cette offre de community manager qui exige des compétences « rédaction » et « relation presse » que vous maîtrisez.

Sur cette base statistique, le candidat va voir le salaire ou le type de contrat proposé mais aussi les régions les plus demandeuses de ce profil ainsi qu’un nuage de compétences demandées. En violet, apparaissent celles qu’il a déjà. A lui de décider si les compétences manquantes sont rédhibitoires ou non pour postuler.

L’étape suivante de Jobijoba étant de suggérer la ou les formations qui combleront le gap. Il peut déjà dégager des méta-compétences propres à une typologie d’offres. Par exemple, un grand nombre de sociétés dans le luxe réclament des commerciaux parlant à la fois le russe et l’arabe. Une paire de langues qui ne saute pas aux yeux première vue et que met en lumière le big data.