Le Crédit Agricole, Uber, PSA, Orange et Salesforce lancent un challenge très original. Startups et développeurs ont deux mois pour piocher dans leurs API et créer des applications autour des transports et des moyens de paiement.
La Mobile
Banking Factory2 qui sera lancée le 14 mars à l’Usine.IO n’est pas un hackathon
de plus. Dans son approche, ce challenge est pour le moins original. Il réunit douze
entreprises du transport, du monde bancaire ou du numérique dont le Crédit
Agricole, Uber, PSA Peugeot Citroën, Orange et Salesforce. Ces acteurs proposent aux startups, développeurs
et autres designers de créer des applications autour de la voiture, des transports
et des moyens de paiement en mettant à leur disposition leurs API.
Les
participants pourront piocher dans une centaine de fonctionnalités déjà créées telles
que l’analyse des revenus et des dépenses, la possibilité de faire des
virements, les trajets en temps réel, le niveau d'essence, la localisation de
chauffeurs à proximité ou l’envoi de SMS.
Dans cet
incubateur éphémère, les équipes auront 100 m2 à leur disposition 24/7 pour
travailler sur leurs projets quand elles le souhaitent. Dans la mesure où beaucoup
d'entrepreneurs ont une activité à côté, les sessions de coaching et de
mentoring auront lieu les soirs et weekends. Le tout sur une période de deux
mois. Plus de 50 000 euros de dotations sont à partager. Les applications ainsi
créées resteront l’entière propriété de leurs concepteurs.
BeMyApp,
l’agence de communication digitale à l’initiative de cet événement a déjà quelques
pistes à proposer comme faire du covoiturage avec des personnes qui partagent
les mêmes centres d'intérêt que vous ou indiquer sur votre GPS vos magasins et
restaurants préférés.
Déjà bien rodé
à l’open innovation - son app store CA
Store a été lancé il y a trois ans -, le Crédit Agricole est l’organisateur en
chef de ce concours. En revanche, c’est la première fois qu’Uber participe à ce
type de challenge. Les développeurs pourront créer des applications intégrant
la géolocalisation et les commandes de chauffeurs sans passer par l'application
du VTCiste. L’ouverture de son API répond à la volonté d’Uber de proposer la
réservation de ses taxis privés dans de multiples applications, à commencer par
Google Maps.
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