La Coface pointe le manque de business angels en France et la peur de l’échec chez les entrepreneurs du numérique.
Les startups sont plus solides que le reste des entreprises
françaises, mais leur développement est contraint par un accès limité au
financement. C’est ce qui ressort d’une récente analyse de la Coface, sur un
échantillon de 172 startups défaillantes du secteur du numérique entre 2006 et
2014. Avec une moyenne de 18 défaillances par an, leur taux de sinistralité apparaît
légèrement moins élevé que celui de l’ensemble des entreprises en France,
2,25%, contre 2,54%.
La Coface explique cet écart par la nature de leur
financement qui suppose un écrémage en amont. « A la différence des
entreprises traditionnelles, les startups doivent faire valider leur business
model par des investisseurs ». Dans le même temps, l’étude note que le
nombre de défaillances de startups augmente depuis 2013, ce qui s’explique en
partie par un rythme élevé de création d’entreprises innovantes.
Alors, la France est-t-elle une terre propice à la création de
startups ? Et non. Sur un échantillon de 15 pays, la France se
place en bas du classement, devant l’Espagne et l’Italie, au côté de
l’Allemagne mais loin derrière les pays nordiques et la Suisse.
Pour cela, les économistes de Coface ont croisé trois piliers qu’ils jugent primordiaux pour soutenir le développement des jeunes pousses. Sur le pilier de la formation, la France se situe à une position intermédiaire. Le niveau d’études y est élevé, notamment chez les 25-34 ans et notre pays bénéficie un important dispositif public de R&D.
Pour cela, les économistes de Coface ont croisé trois piliers qu’ils jugent primordiaux pour soutenir le développement des jeunes pousses. Sur le pilier de la formation, la France se situe à une position intermédiaire. Le niveau d’études y est élevé, notamment chez les 25-34 ans et notre pays bénéficie un important dispositif public de R&D.
En ce qui concerne le financement, l’Hexagone rétrograde à
la 12ème place. Par rapport aux autres pays européens, le capital-risque qui
permet de passer les premières phases critiques – la fameuse vallée de la mort
- est moins développé en France. Seuls 1,9% des fonds de capital-risque sont
concernés en 2013, contre 12,4% en Allemagne et 7,9% pour la moyenne
européenne. Le nombre encore insuffisant de business angels et l’émergence
récente du crowdfunding apparaissent insuffisants pour y pallier. « La
surreprésentation des pouvoirs publics dans le financement des startups
illustre l’insuffisance d’investisseurs privés », juge la Coface.
Enfin, l’aversion au risque, à laquelle de nombreux «
entrepreneurs potentiels » seraient confrontés, s’avère un problème majeur en
France. Selon le Global Entrepreneurship Monitor, la peur de l’échec chez les
Français (41%) semble toujours plus forte que dans beaucoup d’autres pays (39%
en Allemagne, 36% en Grande-Bretagne et 31% aux Etats-Unis). « Si ce
comportement doit être relativisé compte tenu du contexte général de morosité,
le modèle français semble pâtir d’un héritage culturel incitant à la prudence »,
tranche l’étude.
Coface, France Angels |
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