mardi 31 mars 2015

Amazon investit le marché juteux des services à domicile

Aux Etats-Unis, Amazon met en relation particuliers et les jardiniers et autres réparateurs. En prélevant une belle commission au passage.


Après les services cloud, la VOD, les liseuses, l’impression 3D ou la livraison de produits frais, Amazon investit un nouveau créneau : les services à domicile.

Dans les grandes villes américaines dont New York, Los Angeles, San Francisco et Seattle, sa plateforme Amazon Home Services propose différents professionnels installer une télévision, réparer un ordinateur, tondre le gazon, donner des cours de violon…

« Triés sur le volet », ces prestataires sont évalués par leurs clients à l’aide des fameuses étoiles. Amazon garantit la bonne exécution de la prestation allant s’engager à rembourser sachant que les particuliers sont facturés que quand le service est terminé.

Pour le reste, Amazon veut rendre l'achat de services aussi facile que l'achat de produits. En quelques clics, les internautes ajoutent dans leur panier des services prédéfinis. En moins de 60 secondes précise le géant du e-commerce. Bien sûr, il prend sa dime au passage. De 10 à 20 % de commission quand même. Amazon estime que plus de 85 millions de ses clients américains pourraient être intéressés par ce type de services.




Bienvenue dans la maison 100 % connectée

Spécialiste de la domotique, Delta Dore a ouvert à Rennes un pavillon modèle où tout est pilotable sur son smartphone. De la porte d’entrée à l’éclairage en passant par les volets, l’alarme ou le chauffage.


C’est un concept home qui se situe en plein cœur de Rennes. Accessible au grand public, « Ma m@ison connectée » de Delta Dore préfigure ce que sera notre intérieur dans quelques années.

Dans cet espace de 60 m2, le spécialiste de la domotique y expose toutes les possibilités offertes par le numérique au service du confort, de l’économie d’énergie et de la sécurité domestique.

Portail, porte d’entrée, volets, alarmes, chauffage, éclairage, TV, hifi… Tout est pilotable de chez soi ou à distance via un smartphone ou une tablette. Avec différents scénarii en fonction des habitudes des occupants.

Le scénario classique : « Je quitte ma maison, mes volets se ferment, l’alarme se déclenche, tous les lumières et appareils présélectionnés s’éteignent. Je rentre chez moi, mon chauffage se met en route à la température souhaitée, les lumières extérieures s’allument, mon portail s’ouvre automatiquement. »

L’utilisateur visualise en temps réel ses consommations d’énergie (eau, électricité, gaz). Il est aussi immédiatement averti en cas de problèmes ou de sinistres (fuites d’eau, coupure de courant, intrusion dans son domicile…).

Delta Dore vient de racheter la startup lilloise Lifedomus qui a conçu une box universelle capable de piloter tous les es équipements de la maison quels que soient leur marque ou leur protocole. C’est aussi le souhait de Somfy qui héberge différents partenairesdans sa box dont Philips, Velux, De Dietrich ou GDF Suez.



lundi 30 mars 2015

Mickey mise un milliard de dollars sur les bracelets connectés

Les parcs Disney expérimentent des bracelets RFID qui servent à tout. A déverrouiller les chambres d’hôtel, à réserver les animations et même à payer.


Ce sont des bracelets en caoutchouc déclinés sur les tons du gris au rouge qui ressemblent aux SportBand de Nike. A l'intérieur se cache une puce RFID d’une portée équivalente à un smartphone de 2,4 GHz. Et bientôt, vous aurez certainement ces MagicBands au poignet, vous et vos enfants, quand vous irez dans les parcs Disney.

Expérimentés à Orlando, ces bracelets servent à tout. A entrer au parc bien sûr, mais aussi à déverrouiller la porte de votre chambre d'hôtel Disney Resort, à réserver des places coupe-file pour les animations FastPass, à faire monter dans votre chambre les achats effectués en boutiques.

Vous pouvez même payer avec si vous avez associé le bracelet à une carte de crédit. Ce passe-partout est donné aux abonnés Walt Disney World ou si vous séjournez dans un hôtel Disney Resort. Il est possible un MagicBand en ligne ou sur place au prix de 13 dollars l’unité.

Selon Wired, Disney a investi un milliard de dollars sur ce projet. Le pari est simple. Munis de leurs bracelets, les visiteurs optimiseront leur séjour en attendant moins aux attractions les plus courues. Ils exploreront donc davantage le parc et… dépenseront plus.

Pour Disney, c’est aussi la possibilité d’offrir des services personnalisés. Les serveurs, le personnel d’accueil connaîtront votre nom, votre profil client. Ils pourront aussi vous géolocaliser. Wired indique qu’il serait possible de réaliser un film souvenir de votre passage avec toutes les caméras de surveillance du parc.

Un cauchemar ? Disney déclare ne stocker aucune information personnelle et que toutes les données sont cryptées. Et si vous perdez ou vous vous faites voler votre MagicBand, il peut être désactivé à distance. Il faut par ailleurs un code PIN pour finaliser vos emplettes et les parents peuvent interdire cette fonction achat sur les bracelets de leurs enfants ou limiter le montant des dépenses.



dimanche 29 mars 2015

Il pleut, prenez votre parapluie connecté

Voilà un pépin que vous perdrez plus. Il alerte son propriétaire sur son smartphone dès qu’il s’en éloigne trop. Un gadget pour être geek quelles que soient les conditions météo.

Après le bonnet connecté et la casquette connectée, voici donc le parapluie connecté. Un composant de plus pour parfaire votre panoplie de geek tout terrain. Actuellement présenté sur Kickstarter, le parapluie Davek Alert, qui doit être commercialisé en septembre, remporte un joli de succès sur la plate-forme de crowdsourcing.

Dans le manche de ce parapluie élégant se cache une puce Bluetooth qui émet un signal sur le smartphone de son propriétaire dès qu’il s’en éloigne de plus de 9 mètres. Une puce d’une durée de vie de un à deux ans selon l’utilisation. L’application dédiée donne aussi les prévisions météo pour savoir si vous aurez besoin de prendre votre parapluie. Bref un gadget inutile donc indispensable. 



jeudi 26 mars 2015

Facebook s’immisce dans la relation client-fournisseur

Le réseau social veut faire de Messenger un canal d’interaction entre les cyber-commerçants et leurs clients, de la commande au SAV.

 

Mark Zuckerberg l’a dit. Il veut monétiser la formidable audience de Messenger, sa messagerie mobile aux 600 millions d’utilisateurs, dont cent millions de nouveaux depuis novembre. En juin, il recrutait David Marcus, ancien patron de Paypal à cet effet. 

Ce dernier n’a pas perdu de temps. Après avoir introduit le transfert d'argent entre particuliers sur Messenger, il annonçait ce mercredi 25 mars, à la conférence développeurs f8, un service qui vise à faciliter les échanges des cyber-commerçants avec leurs clients.

Sur scène, David Marcus a raillé le système actuel. Un mail pour valider la commande, un autre pour notifier l’expédition… Businesses on Messenger propose de centraliser toutes ces interactions dans une même interface. 

Le client pourra suivra l'avancée de son expédition sur une carte. Toujours sur Messenger, il pourra modifier sa commande ou contacter le service client si le produit reçu ne donne pas satisfaction. Le consommateur étant authentifié, le fournisseur pourra offrir un service plus personnalisé voire VIP pour les meilleurs clients.

Au risque toutefois pour les cyber-commerçants de laisser leur relation-client entre les mains de Facebook et les internautes de précieuses données. Facebook a annoncé deux premiers partenariats, avec le site de vêtements Everlane et celui de ventes privées Zulily.
 

Au supermarché, scannez les produits avec votre mobile

Intermarché propose une application mobile qui permet même aux clients de « tagger » leurs articles avec leur smartphone NFC tout en bénéficiant immédiatement de bons de réduction.


On connaît le self scanning qui présente l’avantage d’éviter la queue en caisse et de ne pas avoir à décharger votre caddy. Avec la nouvelle application mobile d’Intermarché, plus besoin de lecteur de code-barres. 

Le client utilise son smartphone pour tagger les étiquettes électroniques de gondole reposant sur la technologie de communication sans contact NFC ou, à défaut, en scannant les codes-barres. Il connaît à tout moment le montant de ses achats tout en profitant de bons de réduction personnalisés et utilisables immédiatement.

Expérimentée depuis début février au nouvel Intermarché d’Issy-les-Moulineaux, cette appli mobile iOS ou Android baptisée Scan Libre Service est disponible pour les clients porteurs de la carte de fidélité. Ce nouveau concept a été porté par la Stime, la filiale informatique du Groupement des Mousquetaires, et les sociétés BudgetBox et Store Electronic System.

Ce n’est pas la première fois que la NFC est utilisée dans le parcours d’achat en grande surface. Dans son hypermarché de Villeneuve-la-Garenne, au sein de Qwartz, le centre commercial nouvelle génération, Carrefour a lui aussi posé des étiquettes intelligentes dans les rayons.

Avec l’application mobile C-Où, le client prépare sa liste de courses chez lui puis une fois dans l’hypermarché se laisse guider au bon rayon, la technologie NFC géolocalisant les produits. Ces mêmes étiquettes fournissent des informations sur l’origine ou la composition. Le même Carrrefour propose aussi de faire ses courses montre connectée au poignet.

mercredi 25 mars 2015

La Grande Ecole du Numérique ouvrira ses portes le 1er octobre

Dans une lettre de mission, Manuel Valls donne le cadre de la Grande Ecole du Numérique souhaitée par le président. Il s’agira en fait d’un ensemble d’établissements labellisés. A l’image de la French Tech.

Crédit : Samsung
On s’en souvient. Lors de sa conférence de presse du 5 février 2015, François Hollande avait annoncé la création d’une « Grande École du Numérique ». Une initiative destinée à favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, en particulier les décrocheurs scolaires, en se formant aux nouvelles technologies. Le président n’avait pas donné d’autres précisions sur les contours que prendrait cette grande école.

Dans une lettre de mission, Manuel Valls pose le cadre. En fait, il ne s’agira pas d’un nouvel établissement mais – à l’image de la French Tech - d'« un réseau de structures labellisées, existantes ou à créer, réparties sur l’ensemble du territoire national », notamment dans les quartiers dits sensibles.

Ces centres seront accessibles à un large public, sans prérequis académiques, économiques ou sociaux, et se destineront en priorité aux jeunes sans emploi ni formation. Ils dispenseront des formations courtes (entre 3 et 24 mois), permettant une insertion professionnelle immédiate ou la poursuite d'études.

On imagine que les écoles de code dédiées aux autodidactes – Web@cadémie, Simplon.co, Ecole de la découverte, Webforce3… - seront parmi les premières à être labellisées. L’école 42 de Xavier Niel ou le campus de Samsung récemment ouvert à Saint-Ouen pourraient être également éligibles.

Si pour l’heure, ces formations ne sont pas encore inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ni reconnues par la branche professionnelle des métiers du numérique, le Premier ministre envisagent qu’elles le soient. 

Nul doute qu’il recevra un écho favorable du côté de Guy Mamou-Mani puisque ce projet s’inscrit totalement dans le cadre du plan de formation à 360° initié il y a quinze mois par le président de Syntec numérique. Il aurait d'ailleurs soufflé l'idée de cette « Grande Ecole du Numérique » à François Hollande à l'occasion d'un déjeuner.

Enfin, la « Grande École du Numérique » sera dotée d’une structure nationale de coordination « afin de garantir la qualité et la portabilité des formations et d’en assurer la généralisation sur l’ensemble du territoire ».

Manuel Valls a demandé à Stéphane Distinguin, président de Cap Digital, Gilles Roussel, président de l’université Marne-La-Vallée, et à François-Xavier Marquis, consultant et directeur délégué du Fafiec, l’OPCA des entreprises de la branche de l’informatique et de l’ingénierie, de lui remettre leurs recommandations d’ici au 15 mai. 

Au 1er octobre, la structure de pilotage et un service de formation en ligne doivent être créés et une première vague de labellisations des structures de formation lancée.

7 stars de la Fintech

Des startups évoluant dans le secteur de la finance ont « pitché » devant trois ministres en début de semaine. Présentations.


Ce lundi 23 mars s’est tenue la 5ème Édition du « Jeudigital » - rebaptisé exceptionnellement « Lundigital ». Un rendez-vous initié par Axelle Lemaire qui a vocation à valoriser les multiples initiatives numériques dans un domaine d’activité.

En l’occurrence, il s’agissait de mettre à l’honneur la Fintech, soit l’apport des nouvelles technologies dans la finance. Sept startups ont « pitché » devant la secrétaire d’Etat mais aussi Michel Sapin et Emmanuel Macron :


-           Lydia : une application mobile qui permet d'envoyer et de recevoir de l'argent, en un instant, avec un mobile et une carte bancaire.

-           Payname : une plate-forme qui sécurise les paiements entre particuliers en leur permettant notamment de payer et déclarer une gamme de services et prestations.

-           Afrimarket : une solution innovante pour permettre de régler directement depuis chez soi toutes les dépenses de santé, de scolarité et de nourriture de proches en Afrique.

-           Linxo : application permettant de centraliser toutes les opérations des comptes bancaires détenus dans une ou plusieurs banques pour une meilleure gestion du budget.

-           Advize : service de gestion d’épargne totalement en ligne

-           Finexkap : service de financement des factures des professionnels en attente de paiement.

-           Heoh : conception et commercialisation de programmes relationnels associant produits bancaires et utilité sociale.

Pour Axelle Lemaire, « la Fintech contribue à écrire l’avenir de l’industrie financière, qui passera par des collaborations vertueuses entre startups et acteurs bancaires. » A voir cette vidéo d’Advize, les jeunes pousses ont bien l’intention de secouer les institutions financières.


mardi 24 mars 2015

Le pressing devient lui aussi connecté

Commande et suivi du traitement sur internet, retrait dans des consignes accessibles 24/7… Tÿkaz dépoussière un métier que l’on croyait insensible aux nouvelles technologies.


L’image des pressings de quartier que l’on croyait immuable va évoluer dans les prochaines années. Depuis septembre, ils doivent devenir écoresponsables en supprimant progressivement les machines utilisant le perchloréthylène. 

Le numérique va aussi changer les codes de la profession. C’est le pari pris Françoise Poulain Bazin, fondatrice de la startup Box Services Concept.

Cette entrepreneuse qui a reçu le premier prix Biilink des mains de Jacques-Antoine Granjon (VentePrivée.Com) a ouvert une première boutique sous la marque Tÿkaz. Une application mobile et un site internet permettent de passer commande et être averti du suivi de son traitement grâce à un code barre spécifique à chaque vêtement.

Le dépôt comme le retrait des vêtements peut se faire en boutique, par une conciergerie d’entreprise ou – plus original - via un système de casiers intelligents accessibles 24/7. Un atout pour les actifs qui ne peuvent écourter leurs journées de travail pour passer au pressing.



lundi 23 mars 2015

Covoiturage, autopartage, location… Les alternatives à la circulation alternée

Depuis 5h30 ce lundi, seuls les véhicules dont les plaques d'immatriculation se terminent par un chiffre impair peuvent circuler dans Paris et les communes limitrophes. Et si c’était l’occasion de découvrir les modes de transport alternatifs ?


Impair et passe. Paris vivra ce lundi 23 mars au rythme de la circulation alternée. Seuls les véhicules dont les plaques d'immatriculation se terminent par un chiffre impair pourront circuler dans Paris et les 22 communes limitrophes.

A tout malheur, quelque chose est bon. Et si le pic de pollution qui sévit sur notre capitale nous permettait de découvrir les modes de transport alternatifs ? 

Dans une infographie, la région Ile-de-France incite les automobilistes à «penser au covoiturage». On pense bien sûr au leader, BlaBlaCar, mais iDvroom, le nouveau service de covoiturage qui s’est spécialisé dans les déplacements domicile-travail.
 
D’autre-plateformes comme Djump, Heetch, Miinute ou Lyft se revendiquent aussi du covoiturage pour ne pas connaître le même sort que UberPop. Comme le service d’Uber, leurs chauffeurs amateurs transportent des particuliers moyennant finance.

Il y a aussi l'autopartage avec Autolib’ sur Paris. La flotte de véhicules électriques devrait être prise d’assaut. Les plus sportifs profiteront de cette belle journée ensoleillée pour se rabattre sur les Vélib’, les vélos en libre-service. Il y a aussi des services d’autopartage moins connus comme Communauto

Enfin, reste la location. Avec, là aussi, des modèles innovants. Le site AutoVoisin qui vient de se lancer permet la location de voitures entre particuliers et des loueurs professionnels. Avec la possibilité de louer une voiture à plaque paire ou impaire. Samedi, dès l'annonce de la maire de Paris Anne Hidalgo de mise en place de la circulation alternée, 230 personnes avaient effectué sur le site une demande de location de voiture à plaque impaire.

dimanche 22 mars 2015

M. Montebourg, voici quelques idées pour rendre Habitat innovant

Vous, l’ex-ministre du redressement productif, devenez le responsable de l'innovation d’Habitat. Pour digitaliser les points de vente, vous auriez tout à gagner à vous inspirer de la stratégie numérique d’autres distributeurs comme Ikea, Decathlon, Darty ou Leroy Merlin.



Tout d’abord, bravo M. Montebourg. Vous avez fait un choix audacieux que de quitter la politique pour vous lancer dans le monde de l’entreprise. D’autant que le défi qui vous attend est énorme. Hervé Giaoui, le nouvel actionnaire d'Habitat, veut en faire une marque mondiale et un porte-drapeau de l'excellence française. Vous, le chantre du made in France, vous vous reconnaîtrez dans cette ambition.

Mais en tant que vice-président en charge de l'innovation, vous aurez en charge la stratégie numérique de l’enseigne. Autant vous dire que vous avez tout à faire. 12 500 fans sur la page Facebook, 2900 followers sur Twitter. C’est peanuts. A titre d’exemple, vous en avez plus de 270 000 ! Plus grave, je n’ai pas trouvé d’application mobile référencée. Autant dire que l’on part de loin.

C’est surtout le chantier du web-to-store qui devrait retenir le plus votre attention. Les magasins Habitat sont souvent désertés – rien à avoir avec la cohue qui règne chez Ikea. La digitalisation des points de vente pourrait attirer une nouvelle clientèle. Vous pourriez, comme l’enseigne suédoise, proposer le wifi gratuit et apposer des étiquettes NFC sur les meubles et autres produits de design pour les trouver immédiatement en magasin.

Et pourquoi pas comme Darty, placer des bornes iBeacon pour envoyer des alertes sur les smartphones de vos clients. Comme des promotions ou des jeux-concours. Bien sûr, à l’instar de But, vous équiperez les vendeurs de tablettes. Ils feront ainsi le lien entre l’offre sur le site web et les produits en magasin. Comme à la Fnac, ils seront commissionnés de la même manière que la vente se fasse en ligne ou en vente physique.

Vous ne pourrez pas réussir seul. Pourquoi ne pas vous ouvrir à l’open innovation et lancer un hackathon ? Ikea proposait récemment plusieurs challenges aux internautes afin de réduire le délai de livraison ou le temps de montage de ses meubles de cuisine et de salle de bain.

Sans aller mettre des fab labs dans les magasins comme le fait Leroy Merlin pour aider ses clients à bricoler directement sur site, vous pourriez organiser des ateliers pour donner des conseils pour aménager son salon ou sa chambre. Formations diffusées en ligne sous forme de Moocs. Une imprimante 3D en libre-service permettrait de concevoir de petits objets de design personnalisés.

Comme les magasins Habitant sont grands, vous pourriez à l'image de Decathlon y installer des consignes automatiques pour permettre aux cyber-acheteurs de venir retirer leurs petits objets sans frais de livraison.

Enfin, quand on s’appelle Habitat, pourquoi ne pas miser sur l’habitat connecté. Inspirez-vous de Somfy et proposez une box où viendront se greffer toutes les applications pour piloter et programmer les équipements de la maison : les volets, la porte d’entrée, le chauffage, les alarmes voire les caméras de surveillance.

vendredi 20 mars 2015

Paris dématérialise les parcmètres et connecte ses abribus

La ville de Paris généralise le paiement du stationnement par mobile. Elle profite aussi du renouvellement de ses abribus pour les doter d’écrans tactiles.








Le mobilier urbain peut aussi devenir intelligent. Et accessoirement lutter contre les fraudeurs. Fini l’excuse du parcmètre hors-service pour ne pas apposer de ticket contre son pare-brise.

Paris qui a lancé l’été dernier « P Mobile » dans les quatre premiers arrondissements pour les visiteurs l’ouvre aujourd’hui aux résidents. Ce service permet aux automobilistes de payer le stationnement à distance par mobile.

Il suffit de créer son compte PayByPhone grâce à un smartphone en se rendant sur le portail pmobile.paris.fr puis télécharger l’application de son choix ou en se rendant sur le site paris.fr/stationnement.

Une fois inscrit, on peut régler son stationnement par téléphone ou sur internet suivant les règles en vigueur, à la journée ou à la semaine pour les résidents, et au quart d’heure près pour les visiteurs. On indique alors la zone dans laquelle on se trouve, son immatriculation et la durée de stationnement désirée.

Grâce à ce système, il est possible de prolonger ou raccourcir à distance la durée du stationnement. Une alerte par SMS gratuite peut être envoyée sur demande 10 minutes avant la fin du stationnement. Un accusé de réception est délivré à chaque commande.

De leur côté, les contractuels sont équipés de terminaux leur permettant d’interroger la base de données enregistrant les tickets virtuels de stationnement, et de verbaliser les contrevenants. 

Le paiement du stationnement par mobile, opéré par Vinci Park – PayByPhone, sera disponible à l’automne pour tous les automobilistes – visiteurs, résidents et professionnels – sur l’ensemble du territoire parisien.

Depuis l’automne dernier, la capitale a, par ailleurs, entamé le renouvellement - Une première depuis 15 ans ! - de ses 2000 abribus. Dessinés par Marc Aurel, ils seront déployés jusqu’à l’été par une filiale de JCDecaux.

Un chargeur universel de portable sera installé dans ces abris-voyageurs et cent d’entre eux seront même équipés d’écrans tactiles de 32 pouces. Ce qui permettra d’offrir différents services numériques proposés par la Ville, le STIF et la RATP mais aussi de startups lauréates du concours lancé par Paris il y a un an.


mercredi 18 mars 2015

Banques et startups, comment nouer de bonnes relations

Le Crédit Mutuel Arkéa et France Digitale publient un guide des bonnes relations entre startups et banques. Une étude menée auprès de 250 entrepreneurs innovants.



Au fil des ans, deux mondes a priori éloignés deviennent indissociables. D’un côté, les startups pensent que les banques ne comprennent pas leur business. 

Certaines avouent même avoir baissé les bras face aux déconvenues qu’elles ont pu rencontrer. Bien souvent, elles considèrent la banque comme une simple formalité indispensable à l’ouverture d’un compte. 
Les banques, de leur côté, voient leur volonté d’accompagner les startups souvent mise à mal par les contraintes règlementaires et la difficulté à intégrer dans leur propre modèle économique celui des startups.

Un guide des bonnes relations entre banques et startups, édité par Le Crédit Mutuel Arkéa et France Digitale, tente de réunir ces deux mondes. Une startup n’est pas une entreprise comme les autres. C’est une jeune entreprise, à la recherche de son modèle d’affaire, en s’appuyant sur des innovations.

Comme son nom l’indique, une startup vise une croissance très importante et continue, avec des coûts marginaux faibles ou nuls. Pour capter des parts de marché, elle s’appuie, les premières années, sur des déficits massifs et durables. Une startup a besoin de capitaux sur la durée pour générer des cashflows importants dans le futur.

La recherche d’hyper-croissance pose des difficultés pour les banques : privilégier les coûts sur les revenus entraine d’importants risques de défaut avec un fort besoin en capital et une croissance peu prévisible.

Or, les modèles classiques d’analyse des banques sont conçus sur des activités dont la pérennité est acquise. Le financement d’une startup en fonds propres relève de ce fait, avant tout, du capital-investissement. Ce n’est pas le métier d’une banque traditionnelle.

Pour favoriser la relation, certaines banques ont développé des programmes dédiés aux startups, accompagnés de nouveaux services et produits. Il s’agit pour ces établissements de co-construire des offres innovantes et économiquement pertinentes avec et pour les startups. Avec deux priorités : les solutions de paiement, qui constituent souvent le point névralgique pour les startups, et la gestion des flux bancaires.

L’évolution structurelle du secteur amène les banques et les startups à converger et à renforcer leur collaboration. Principalement portée par les startups, l’accélération digitale est une réalité pour les banques. Startups et banques partagent des enjeux technologiques communs : une banque est avant tout une entreprise qui gère de l’information à grande échelle, comme en témoigne le défi du big data.

En parallèle, la crise de confiance dans le secteur bancaire, couplée à une croissance atone, ont favorisé l’émergence de nouveaux acteurs. C’est le cas des FinTechs qui investissent les activités historiques de la banque, tout en s’appuyant sur les acteurs traditionnels pour gérer leur backoffice et faire face au poids des exigences réglementaires ou juridiques. 


Vous pourrez bientôt envoyer de l'argent à vos amis sur Facebook

Le réseau social introduit le transfert d’argent sur Facebook Messenger. Une fonctionnalité disponible dans les prochains mois aux États-Unis.


Vous êtes amis sur Facebook ? Alors pourquoi ne pas vous envoyer de l’argent via Messenger, la messagerie mobile du réseau social. La rumeur courait depuis quelques mois, Facebook a officialisé l’annonce. Le transfert d’argent entre particuliers sera possible dans prochains mois aux États-Unis (sur Android, iOS, et PC) en attendant le reste du monde. Pratique pour payer sa part au restaurant ou participer à un cadeau d’anniversaire commun.

Pour donner de l’argent, il suffira de lancer un message avec l’ami en questoin. De cliquer sur l'icône $ et d’entrer le montant. Ensuite, il reste à ajouter votre carte de paiement. De son côté, le bénéficiaire doit cliquer sur Ajouter carte dans le message et ajouter votre carte de débit pour accepter de l'argent lors de la première transaction. Le transfert peut prendre de un à trois jours ouvrables en fonction des banques.

Bien sûr, Facebook va être questionné sur le volet sécurité. Le réseau social rappelle qu’il traite déjà plus d’un million de transactions par jour en prenant en charge les paiements des annonceurs et des jeux payants et que sa politique de sécurité « répond aux normes les plus élevées de l'industrie. » Une équipe de spécialistes anti-fraude est en charge de détecter les mouvements suspects.

La première fois que vous envoyez ou recevez de l'argent dans Messenger, vous devrez ajouter une carte Visa ou MasterCard liée à ce compte. Vous vous pouvez créer un code PIN pour assurer la sécurité supplémentaire. Sur les appareils iOS, il est également possible d’activer l’authentification par empreinte digitale Touch ID.

Facebook assure qu’il ne prélèvera pas de commission sur les transactions. Les grandes banques françaises comme la Société Générale ou BNP Paribas proposent aussi ce service gratuitement mais il est plafonné. Le montant ne peut excéder 250 € par jour pour le service Mes Transferts de BNP Paribas. Facebook ne précise pas s’il mettra aussi un plafond.



Payez avec un sourire

Alibaba a présenté au CeBit un système de reconnaissance faciale qui permet à l’aide d’un selfie de valider un paiement en ligne.


« Les paiements en ligne sont toujours un casse-tête. Vous oubliez votre mot de passe... vous vous inquiétez de la sécurité ». Invité d’honneur à l’ouverture du CeBit, Jack Ma, le patron d’Alibaba, géant de l’e-commerce chinois, a présenté un système de paiement original. Par un simple selfie sur son mobile.

Actuellement en version bêta, le service baptisé "Smile To Pay" consiste à payer en scannant son visage avec un smartphone. Une technique d'authentification biométrique qui serait jugée plus fiable que l’empreinte digitale prônée par Apple ou le balayage de l'œil comme il a été présenté au Mobile World Congress le mois dernier.

Des commerçants à Londres utilisent déjà la reconnaissance de la géométrie du visage pour valider les transactions (vidéo).

Intervention de Jack Ma en ouverture du CeBit 2015 (à 1h09)